Grandir chez PortoBay

GRANDIR CHEZ PORTOBAY - ANTONIO PAIS, AMOUREUX DE LA NATURE ET PASSIONNE D'HOSPITALITE

 

António Pais a rejoint PortoBay en 1995, en provenance d'Aveiro et doté d’une expérience en matière d'hospitalité très différente de celle requise par le nouvel hôtel The Cliff Bay.
Il a débuté dans l'hôtellerie à l'âge de 14 ans comme garçon d'étage pendant les vacances, et a poursuivi sa carrière à Aveiro dans un petit hôtel en ville, jusqu'à ce qu'il s'installe à Madère. Une fois arrivé sur l’île, son objectif était de trouver un emploi. Mais je savais déjà où je voulais vraiment commencer à travailler : le The Cliff Bay, un hôtel 5 étoiles qui venait d'ouvrir, où le glamour prévalait et qui offrait une expérience complètement différente de celle que j'avais vécue jusqu'alors.
À deux reprises, il a soumis son CV, a eu un entretien et n'a pas été embauché. En effet, dans le questionnaire qu'il avait rempli, il avait déclaré être prêt à occuper n'importe quel poste, y compris celui de jardinier, surtout parce qu'il est un amoureux de la nature et qu'il sent un grand réconfort dans son jardin. Malgré cela, les choses ne se sont pas passées comme il l’aurait souhaité, mais il n’a pas baissé les bras.
Il raconte qu'un dimanche, il a appris qu'un des administrateurs du groupe se trouvait au même endroit que lui, l'ingénieur Pedro Ferreira, une personne qui a toujours été très appréciée parmi le personnel de PortoBay. Il a inspiré profondément, pris son courage à deux mains et l’a abordé en lui racontant son parcours professionnel et en lui expliquant qu'il était prêt à travailler dans n'importe quel domaine, aussi longtemps que nécessaire et que l'entreprise l’estimait nécessaire, et que si à la fin de cette période ils estimaient qu’il méritait une opportunité, ils signeraient un contrat. C'est ainsi qu'António Pais a fait son entrée chez PortoBay, avec la conviction que c'était la voie à suivre et que c'était possible.
Son premier rôle a été celui de Night Auditor stagiaire, et au bout de 3 mois, il a été embauché et a maintenu son poste pendant un certain temps encore. Entre 1995 et 1998, son évolution et le changement de fonctions ont été assez rapides, pour arriver au back-office de réception, dans les réservations. Plus tard, et avec quelques départs de l'équipe, il a fini par être promu Superviseur des Réservations puis Chef de Réception.

Entre 1998 et 1999, le directeur de l'hôtel s'est absenté pour cause de formation et a suggéré à l'administration qu'António soit Directeur Résident. Il a ainsi cumulé les deux fonctions. Il a occupé ce poste jusqu'en 2000/2001, puis en 2002 il est passé au Porto Santa Maria en tant que directeur de l'hôtel, où il est resté jusqu'en 2006.
C'est à ce moment-là qu'il a été invité à se rendre au Brésil et à participer à l'expansion de PortoBay sur un autre continent. En 2007, il est devenu directeur du PortoBay Rio de Janeiro et a assuré la transition de l'hôtel. Peu de temps après, il a accumulé des fonctions et est également devenu directeur de PortoBay Búzios. Pendant la semaine il travaillait à Rio de Janeiro et le week-end il travaillait à Búzios. Au départ, l'idée était de rester au Brésil pendant au moins 3 ans, mais le destin en a décidé autrement.
En 2007, PortoBay s'est étendu à l'Algarve et l'hôtel PortoBay Falésia avait besoin d'un directeur pour préparer l'hôtel et son ouverture, c'est pourquoi Fernando Filipe a quitté le Vila Porto Mare et s'est rendu en Algarve. Ainsi, en 2008 et après que l'hôtel ait passé 3 mois avec un autre directeur, António a fini par prendre le rôle de directeur du Vila Porto Mare, où il est resté jusqu'en 2014.
Et comment a-t-il fini par arriver au The Cliff Bay, c'est ce que vous demandez, n'est-ce pas ? Eh bien, comme nous le raconte António « J'étais dans mon jardin à Porto Moniz et j'ai reçu un appel de M. Trindade me disant qu’ il allait me présenter au Cliff le lundi suivant. Et voilà, 10 ans en tant que Directeur du The Cliff Bay ! C'est presque la fin d'un cycle. Je n’aurais jamais imaginé arriver ici en 1995 ».
Cela fait presque 30 ans d'un parcours louable, à travailler dans différents rôles, dans plusieurs hôtels du groupe et tout cela parce qu'il y croyait. Grandir chez PortoBay a été naturel, mais à chaque étape, il a assumé davantage de responsabilités. Cependant, sa devise a toujours été de faire de son mieux, du mieux qu’il savait, même en sachant que cela ne suffirait peut-être pas.
L'évolution de l'hôtel et, par la suite, du groupe est venue en grande partie de son esprit critique, de la quête de faire plus et mieux, de fournir le meilleur service possible et d'être disponible pour apprendre chaque jour de ses collègues et de ses clients.

La base de l’hôtellerie est de rendre les autres heureux et António se souvient avec émotion de nombreux moments remarquables et caricaturaux de son long voyage dans la région, soulignant qu'un jour il écrira un livre avec ses épisodes les plus spéciaux. Mais, attention, il ne sera pas disponible. Espérons en tout cas qu’il partage encore un peu avec nous !
En ouvrant sa boîte à souvenirs, António nous a raconté quelque chose qui l'a particulièrement marqué : « Quand j’ai commencé au Porto Santa Maria, à l'époque il y eu des clients qui m'ont suivi et cela m'a donné une satisfaction particulière. Parce qu’au fond, cela nous prouve que l’on a bien fait les choses, cela finit par refléter qui nous sommes et ce que nous faisons. C’est une reconnaissance naturelle du travail et en fin de compte, professionnellement, c’est ce qui compte pour moi.
Mais il y a encore une histoire qu’il a tenu à partager avec nous, et qui nous offre plusieurs leçons précieuses dans le monde de l'hôtellerie, du travail, et même pour notre vie personnelle, qui implique de faire ce que nous pensons devoir faire, tant que c'est la bonne chose à faire. S’il y a quelque chose qui peut être amélioré, s’il existe un moyen d’améliorer le service et l’expérience, soyons audacieux et faisons plus :
« Cela s'est produit lorsque j'étais Night Auditor stagiaire, et ce rôle est assumé principalement derrière le comptoir. Pour remettre les choses dans leur contexte, à cette époque les gens fumaient encore dans les halls et la nuit, il se passait de nombreuses heures et je voyais les cendriers pleins de cendres et de mégots et cette odeur de tabac. Cela me dérangeait, m’ennuyait. J’ai vu cela une, deux, trois, quatre, cinq nuits et personne n'a fait preuve d'initiative. Puis les clients arrivaient le matin pour le petit-déjeuner, ils traversaient le hall et il y avait cette odeur de tabac. Tout cela me déroutait, ce n'était pas naturel, ça n’allait pas.
À un moment donné, j’ai quitté le comptoir et ai commencé à nettoyer les cendriers, à disposer les coussins, à redresser les canapés. Et un collègue s’est tourné vers moi et m’a dit : « tu es là depuis si peu et tu te mets déjà dans la peau du patron ? »
Le garçon de 29 ans qui est entré en tant que stagiaire n'aurait jamais imaginé qu'aujourd'hui il serait directeur de l'hôtel où il a débuté, ainsi que du Les Suites at The Cliff Bay, de La Villa, du PortoBay Serra Golf et également responsable du projet de potager PortoBay. C'est grâce à ce parcours, au fait d’avoir toujours donné plus que ce qui était attendu, à son engagement et son dévouement envers PortoBay, qu'en 2023 il s’est vu décerner le Career Award par l’entreprise.
« C'était complètement inattendu. D'abord, parce que je ne vais pas prendre ma retraite demain (rires). Normalement, les prix de carrière sont attribuées en fin de carrière mais il me reste pourtant encore du temps, si je fais ce qu’il faut pour.
Mais à l’époque je n’ai pas trop su quoi dire et je ne le sais toujours pas aujourd’hui. Peut-être parce que je n’aurais jamais pensé qu’aujourd’hui je ferais ce que je fais. C’est pourquoi j’apprécie beaucoup plus chaque étape et chaque reconnaissance. La reconnaissance de PortoBay a été la cerise sur le gâteau. Je pense que PortoBay compte heureusement beaucoup d’employés qui peuvent et doivent être reconnus et j’ai tout simplement été l’un des heureux élus ».